Mâchon statutaire à la Brasserie de la Jacquière à Meyzieu
Samedi 8 Février, nous nous sommes délocalisés à Meyzieu pour ce premier mâchon de l’année à la « brasserie de la Jacquière ». Nouveau lieu mais en pays de connaissance tout de même puisque Christelle et Christophe Buguet officiaient à « l’échalote » rue de Gerland à Lyon, établissement bien connu de nos services (et de nos papilles).
Dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, les néo-Majolans accueillirent les premiers arrivants à bras et pots ouverts, faisant de bonne heure le bonheur des plus matinaux d’entre nous (avec modération bien entendu).
Sûrement attirés le son des canons et guidés par l’alléchante odeur s’échappant des cuisines, les gourmands et gourmets arrivèrent en nombre, sacrifiant au bon thé de Mâcon (dixit notre bon maître Jean) et de Viognier.
Une superbe terrine et des œufs brouillés à la truffe en leurs coquilles agrémentèrent ô combien l’ordinaire de cet ‘’apéritif’’.
9h ayant sonné à notre horloge biologique (9h15 à l’horloge murale !), et après ce décrassage matinal prompt à mettre les papilles en état de fonctionnement optimal, il était temps de passer à table. Quelques minutes plus tard, il y avait un monde fou dans la pièce du fond, prêt à se régaler.
Quand le chef a de l’amitié dans le cœur, on la ressent jusque dans les assiettes. Christophe nous concocta un casse-croûte un peu atypique sous forme d’un échantillon de son savoir-faire, lequel n’était plus à démontrer :
Assiette avec tablier de sapeur, sabodet sauce marchand de vin, rognons, accompagnée d’un plat d’écrasé de pomme de terre et d’endives braisées …
Par bonheur, nos gosiers pouvaient de temps à autre se refaire une virginité grâce au Morgon en bouteilles, consommé comme il se doit avec modération.
Rajoutons pour faire bonne mesure un conséquent plateau de fromages.
Un délice.
Un petit café ?
Après quelques chants, certains d’entre nous durent s’abandonner à des alcools digestifs pour tenir le coup ! (Attention, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé) … et quelques cigares (fumer tue).
Merci à l’équipe de la Jacquière pour ce délicieux moment.
Malheureusement, il n’est de bonne compagnie qui ne se quitte. On eut beau prolonger l’instant magique, la parenthèse enchantée, il fallut bien nous résoudre à nous séparer.
Le soleil n’était pas de la partie, mais comme le dit notre ami de toujours Marguin Vachod, « le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est en bonne compagnie, il fait toujours beau ».
