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Saint cochon au Mont Brouilly à Quincié en Beaujolais
Aujourd’hui, voyage en pays beaujolais pour notre saint cochon annuelle.
Le départ en car a eu lieu à l’aube (ou peu s’en faut), direction Quincié en Beaujolais, au ‘’Mont Brouilly’’, chez Karine et Frédéric.
Le ban et l’arrière ban de la confrérie étaient présents avec entrain, appétit, soif et quelques amis, dont notre indéfectible Marguin Vachod qui ne rate pas une occasion de se joindre à nous pour notre plus grand plaisir.
Afin de faire paraître moins long le chemin, le président a prévu un petit en-cas léger à déguster dans le car, juste pour nous ouvrir l’appétit sans nous gâcher la faim.
C’est notre ami Gibus qui mérite un grand coup de chapeau pour avoir préparé le suidé avec tout le talent qu’on lui connaît, aidé par quelques membres de la confrérie, Valério et Michel (Antoine, Pierre-Loïc, Sébastien et Valério en amont pour la confection des saucissons et sabodets).
Le boudin le matin et la mise en plats
Au mois de novembre les saucissons et sabodets
Cette année, le cochon se conjugue en plusieurs modes et plusieurs temps…
« Je déguste le boudin, les grattons et la fricassée. Mange le pâté de tête et les paquets de couenne ! Il appréciait le lard, le saucisson et le sabodet. Nous aimâmes le coti et les os ‘’de china’’. Fallait-il que vous adorassiez la terrine et les oreilles pour que vous vous en régalassiez ainsi ! Ils se délecteront de porc en gelée et de la tête de cochon (on ne citera pas de nom pour ne vexer personne !)
Si nous n’avions pas été sages, sans nul doute eussions nous avalé le cochon tout entier !
Un peu de gratin dauphinois, parce qu’il faut bien manger des légumes, un quarteron de fromages sans qui le repas ne serait pas complet et une tarte aux pommes (faites ‘maison’ par Karine) pour apporter un peu de douceur dans ce monde de brutes. Pour accompagner le tout, et avec modération, un soupçon de Beaujolais (blanc et rouge) de Gabriel Jambon, et un peu d’eau du ciel pour arroser cette mémorable Saint-Cochon.
La lumière du jour commençait déjà à décliner quand le signal du départ fut donné. Le retour fut un peu empreint de mélancolie, malgré les pieux cantiques entonnés dans le car pour nous consoler de voir se terminer cette rencontre festive. Dehors, le soleil ne riait pas, mais ce fut une très belle journée !
Un grand bravo et un immense merci à tous ceux qui ont œuvré pour que cette fête soit une totale réussite.