Les francs-mâchons

Société philanthropique pour la défense et l’encouragement de la tradition du mâchon, créée en 1964

 

Ce samedi 15 novembre, c’est dans la rue Tupin  (où œuvrait  jadis  la  fameuse  mercière  qui débitait des pelotes) que nous avions rendez-vous pour notre dernier mâchon statutaire « ouvert » de l’année,( le prochain et ultime pour 2014 étant notre traditionnel mâchon « intime »)  et plus  précisément au  Jura, bien connu des plus anciens d’entre nous, puisque  déjà  diplômé  par nos soins en 1975. C’était l’occasion pour bien des Francs Mâchons présents, qui n’ont pas connu les agapes de cette époque, de (re)découvrir ce bel établissement, bouchon authentique et historique.

Avec Brigitte Josserand aux fourneaux et son fils Benoit en salle, la matinée s’annonçait sous les meilleurs auspices.

Grand succès pour ce mâchon, puisque trente-six convives se sont mis à table vers 9 heures et des broutilles, après un « décrassage » au Mâcon blanc (Château de Javernand) accompagné de charcuterie (saucisson, jambon cru,..) de bon aloi. Autant dire qu’en cuisine, on s’inquiétait un peu  du nombre croissant de mâchonneurs (‘’On’’ en annonçait même quarante…) qui se pressaient dans la salle du restaurant.


« Bon appétit et large soif ! »  Le président venait de donner le coup d’envoi …des coups de fourchettes !
Le « sabodet des vignerons », cuit au gène de Chiroubles, et ses pommes de terre, embardèrent les papilles des gourmets attablés, dont le  gosier pouvait de temps à autre se refaire une virginité grâce aux  pots de Côtes de Ventoux et de Beaujolais villages (du Manoir de Carra) de très bonne facture.

Pour clore ce casse-croûte matinal, et avant le café, la cervelle de canuts fut à la hauteur de ce mâchon des plus traditionnels. Certains gros mangeurs l’auront peut-être trouvé peu roboratif, mais comme le soulignait Marguin Vachod au moment du vote : «  Ce n’est qu’un mâchon, et comme les produits sont de qualité et bien préparés, tout va pour le mieux. »

Des digestifs furent partagés à différentes tables et au comptoir, pendant qu’à l’extérieur, les amateurs dégustaient leurs havanes.

Vers  11h45, il était temps de laisser la place aux clients du service de midi, et de partir pour de nouvelles aventures bachiques et/ou bistronomiques… au café du Nain par exemple !