L’événement s’est produit sur la colline qui travaille, elle, puisque nous, nous venions surtout pour mâchonner. Au 12 de la rue Ozanam, au plus haut des cieux, puisque quasiment sur le plateau de la Croix Rousse, nous avions rendez-vous au « Gargagnole ».

Ce n’est pas faire injure aux nouvelles patronnes que d’avoir une pensée émue pour Marie-Thérèse Mora, plus connue sous le nom de Marie-Thé, qui officia dans cet établissement (anciennement «  Le comptoir bressan »). En témoigne une plaque apposée par les Francs-Mâchons au mur du restaurant le 1^er mai 2003.

Aujourd’hui, dès potron-minet, ce sont Edwige et Cynthia qui nous accueillirent pour notre mâchon intime (sans invité) en leur établissement avec une salve de canons (du Macon blanc) servi sur le zinc, accompagnée de quelques grattons de bon aloi.

A 9 heures précises, les 26 commensaux s’attablèrent pour déguster des joues de porc à la bière, moelleuses à souhait, avec leur accompagnement de gratin dauphinois et haricots verts. Suivirent des plateaux de fromages abondamment garnis. Les pots de Morgon défilèrent (avec modération) sur les tables tout au long de la collation matinale.

Pour parachever ces agapes, les patronnes nous proposèrent un café et la poire d’un petit producteur, que nous n’avons pas gardée pour la soif ! Voilà un mâchon de qualité, dans la plus pure tradition.

Le lieu continue de (bien) vivre, bravo.

Texte G.P. 
Photos P.L.D.