La Saint-Cochon à Taluyers
Après la permanence décalée haute en couleur du vendredi qui permit les retrouvailles tant attendues, francs-mâchons parisiens et lyonnais se réunirent, avec force compagnie, à quelques encâblures de la capitale des Gaules et posèrent leurs valises à Taluyers, pour une journée froide et venteuse au Clos Saint-Marc, mais chaude et ensoleillée dans le cœur des participants enjoués
Ce fut, comme d’habitude, le boudin cuit à la chaudière qui accueillit les intrépides, arrivés qui par les cars du Rhône, qui par un covoiturage de bon aloi. Et déjà les premiers verres tintèrent et les premières quilles de blanc et de rouge s’agitèrent.
Les joues du divin suidé furent ensuite mises à contribution, réparties entre les différents participants et englouties.
Pendant que les discussions endiablées animaient la cour et le préau, les plus téméraires se dirigèrent vers la cave pour le lancement de la dégustation : Les premiers bouchons sautèrent, les premiers cartons furent commandés.
Certains compères se pressaient déjà dans la salle de réception, pour se protéger du froid, mais surtout pour déguster les premières tranches de saucisson et de terrines, sur les nappes à carreaux rouges et blancs.
Et le roi de la journée, le facétieux goret continua à être décliné.
D’abord le groin, accompagné d’une vinaigrette corsée et de bonnes moutardes faites maison.
Dans les plats et les assiettes, oreilles farcies et porchetta cotoyaient terrines de campagne et salades de pieds et museau.
Les bonnes odeurs du plat de résistance ne tardèrent pas à flatter les narines des preux participants : les sabodets furent servis avec du lard et du chou, de la fressure aussi.
Les plateaux de fromages secs et les bols de cervelle de canuts, puis une brioche fine aux pralines parachevèrent des agapes ma fois fort réussies qui se poursuivirent autour de verres de digestifs et de cigares bien mérités, tandis que la dégustation se poursuivit jusqu’à une heure bien avancée.
Le soir repas léger
Le soir, après le départ d’une grande partie des Francs Mâchons de Paris, un petit groupe c’est retrouvé à l’Aqua Café pour un repas soupes.
La gratinée et la soupe de fruits étaient propice à une bonne digestion et à une bonne nuit.
C’est donc assez tôt que la petite troupe s’est séparée en vue du rendez-vous du lendemain.
