C’est donc « Chez Muriel », rue du Dauphiné qu’ils ont réalisé leur reportage.

À 8h30 comme à l’accoutumée, quelques Francs-Mâchons se sont retrouvés devant les caméras et le petit vin blanc matinal. A 9 heures précises, pour ne pas déroger à la tradition, le Président déclara la séance ouverte en lançant son non moins traditionnel « Bon appétit et large soif ».

Petite entorse à la règle, Muriel nous avait préparé une entrée à base de harengs pomme à l’huile et un saladier de cocos. Nous passerons sur le tablier de sapeur (et sans reproches) spécialement cuisiné pour satisfaire la curiosité insatiable des journalistes.

Pour  «  le plat chaud », Muriel avait concocté  un petit salé aux lentilles à sa façon, c’est-à-dire généreusement garni. Juste une petite place pour le fromage,

et à la demande des journalistes qui tenaient à ce que nous ne dérogions pas à la règle de la photo souvenir, nous nous sommes retrouvés devant la porte à poser devant caméra et appareils photos.

Les Nippons, non pas « nems » mais « friands »de précisions et d’Histoire, questionnèrent longuement les Francs-Mâchons sur le pourquoi et le comment de la confrérie, s’intéressèrent à l’usage du taste-vin, à la cuisson du tablier de sapeur, et autres pratiques culinaires lyonnaises.

« Ils voulaient tout savoir, Nathalie traduisait :

Tokyo, le Fuji-Yama, et la rue de la Ré,
On a tout mélangé et l’on a chanté,
Et puis on a débouché en riant à l’avance
Du bon calva de France et on a dégusté… »
Clic-clac kodak, c’est dans la boîte.

Texte G.P.
Photos P.L.D. & O.Rom.