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Dans les moments de convivialité que partagent les compères de la Confrérie des Francs-Mâchons, le chant et la musique jouent un rôle non négligeable.
L’association compte de très belles voix, comme celles de notre cher président Franck Fayol ou de Félix Pinard-Bertelletto, elle en compte aussi de formidables, comme l’organe de notre inénarrable Philippe Martinet.
C’est pourquoi, si vous fréquentez les événements organisés par les joyeux confrères, vous avez dû entendre, à la fin d’agapes endiablées ou, dans le car, au retour d’une Saint-Cochon arrosée – avec modération bien sûr -, quelques voix apaisées ou les ténors déchaînés entonner :
« Ah que nos pères étaient heureux (bis),
Quand ils étaient à table.
Le vin coulait à côté d’eux (bis),
Ça leur était fort agréable.
Refrain
Et ils buvaient à pleins tonneaux,
Comme des trous, comme des trous, morbleu !
Bien autrement que nous, morbleu !
Bien autrement que nous.
Ils n’avaient ni riche buffet (bis),
Ni verre de Venise.
Mais ils avaient des gobelets (bis)
Aussi grands que leurs barbes grises.
Refrain
Ils ne savaient ni le latin (bis),
Ni la théologie.
Mais ils avaient le goût du vin (bis),
C’était là leur philosophie.
Refrain
Quand ils avaient quelques chagrins (bis)
Ou quelques maladies,
Ils plantaient là le médecin (bis),
Apothicaire et pharmacie.
Refrain
Celui qui planta le Provins (bis)
Au doux pays de France,
Dans l’éclat du rubis divin (bis),
Il a planté notre espérance.
Refrain »