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Concours de boules au Clos Ravat Confluence Lyon 2
En ce samedi estival, la confrérie, sur son 31, se rendit, à la Confluence, au clos Ravat, pour disputer son traditionnel concours de boules. Encouragés par la météo clémente, les convives se pressèrent en masse, dès potron-minet, devant l’établissement pour ne rien rater d’une journée qui s’annonçait exceptionnelle et qui marquait la fin de la pause estivale.
Les retrouvailles furent donc chaleureuses, arrosées de pots de blanc ou rouge et des premiers verres d’un vin mousseux de fort bon aloi. L’ambiance fut tellement agréable, dans le clos tout neuf, que nous oubliâmes complètement l’heure de passer à table et ce fut vers 10 heures que nous nous installâmes autour de la table pour profiter du banquet matinal : terrines, rillettes, côtes et têtes roulées, suivies de fromages de chèvre calmèrent les fringales des plus impatients, tandis que d’autres confrères s’échauffèrent déjà pour les joutes boulistiques.
Les équipes aussitôt formées, les joueurs de pétanque s’éparpillèrent aux quatre coins du clos et même à l’extérieur, pendant que les joueurs de longue investissaient les terrains nobles et minutieusement préparés. Mais la plus grosse équipe resta sagement au bar et ses rangs grossirent au fil des défaites successives et des abandons sous les coups de boutoir d’une chaleur harassante. Si bien qu’à midi et demi, les vainqueurs ne furent toujours pas déterminés, lorsque fenottes et amis nous rejoignirent pour partager le repas.
quelques joueurs de pétanque
quelques joueurs de boule lyonnaise
Aux premiers bouchons de bouteilles de vin mousseux sautés, les terrains furent néanmoins désertés, à l’appel du sacro-saint apéritif. Les conversations endiablées et les assiettes de cochonnailles et terrines accompagnèrent de nouveaux verres garnis de vins de toutes les couleurs, avec ou sans bulles. Les convives échauffés s’installèrent à la bonne franquette autour des tables sur lesquelles furent rapidement servis les premières assiettes de saumon gravlax, les premiers plats de salade verte et tomates. Elles furent remplacées par des tranches de saucissons cuits et sabodets avec des pommes vapeur puis des côtes de porc. Le beaujolais fut bien présent, dans les verres et la sauce. Des camemberts, saint-marcellins et faisselles furent engloutis avec joie, puis des tartes aux pommes ou abricots furent dévorées.
Les tournées de digestifs, les coups du curé parachevèrent une superbe et chaude journée festive et amicale dont beaucoup se souviendront. Et les vainqueurs, me direz-vous ? Une fois n’est pas coutume, ils furent désignés sur tapis vert.
Mais là n’est pas le plus important, car, une nouvelle fois, le grand gagnant fut l’amitié et les seuls vaincus les absents qui, décidément, ont toujours tort.