Vendredi 12 et samedi 13 septembre, organisation d’un weekend « Beaujolais » pour fêter notre 50^ème anniversaire. Départ vers 18h direction Villefranche sur Saône où nous avions rendez-vous au « Faisan doré ». Nous fûmes accueillis et accompagnés pendant ces deux jours par Michel Cruz et son équipe dans un lieu dans lequel le calme (avant notre arrivée) le disputait à la convivialité.

Pour nous remettre de notre interminable trajet (au moins 40 minutes !), Michel Cruz nous convia à un apéritif qui eût pu être qualifié de dinatoire, n’était le repas qui suivit.

C’est à la fois sur la terrasse, sous les platanes et en bord de Saône que les flavescents flacons de Mâcon, Beaujolais et Champagne firent leur apparition (et leur disparition quasi immédiate, mais avec modération),

accompagnant des plats de pieds de porc en gelée et cornichons faits maison, de chiffonnade de « pata négra » (découpé avec soin par les Michel, Cruz puis Vigne), de saucissons cuits pistachés, de petite friture de la Saône, d’accras de morue, de gambas en robe de pomme de terre, de filets de rouget à l’huile de pistache, de jambonnettes de grenouille, proposés au fur et à mesure par d’accortes jeunes membres du personnel de la maison.

La nuit étant tombée sans dommage et sans bruit, nous fûmes invités à nous rendre dans la salle du restaurant où le repas nous fut servi.

Bon appétit et large soif !

Quelques bouteilles de Saint-Véran, magnums de Fleurie, de saint Joseph, de Mercurey rejoignirent une fois vides celles de l’apéritif.

Tous ces liquides meilleurs les uns que les autres ont accompagné divinement :

la salade de homard décortiqué, vinaigrette au corail

le filet de veau aux morilles à la crème, girolles et mousserons

le gargantuesque plateau de fromages

le sablé à la framboise

les mignardises

Après le café, les digestifs furent proposés sur la terrasse, légèrement embrumée par la fumée de quelques cigares de qualité.

La mi-nuit était déjà passée quand les premiers convives se dirigèrent vers l’hôtel pour rejoindre leurs chambres. L’histoire ne dit pas l’heure à laquelle les derniers arrivèrent.

Texte G.P. & P.L.D. 
Photos P.L.D. & O.V.