Publié le |
Non, non, le loup n'est pas pendu !
Aujourd’hui, cap sur le Comptoir du Loup Pendu, pour prendre le pouls de Thomas Perre.
A notre arrivée, tout est calme, les volets de l’établissement sont fermés. L’horloge se serait-elle arrêtée, en 2020 ?
Mais, à y regarder de plus près, les indices d’une activité récente se multiplient rapidement : une ardoise, même vide, trône sur le trottoir. Et des poules – oui, oui, des poules – caquettent dans le repaire du loup.
Et, en effet, la porte latérale grince, puis s’ouvre lentement. Nous pénétrons timidement. Le bar est là, la décoration vintage aussi !
C’est maintenant la voix chaleureuse du patron des lieux qui retentit, la silhouette familière apparaît : Thomas Perre et ses deux cuisiniers nous accueillent, dans la joie et la bonne humeur, dans le strict respect des règles sanitaires. La carte des plats à emporter donne l’eau à la bouche, le repas sera complet : ce jour-là, pâté en croûte ou quiche lorraine pour commencer, tête de veau, tartare au couteau, boudin aux deux pommes, parmentier et langue de boeuf pour continuer. Et pour les amateurs de sucré, fondant chocolat, tiramisu ou tartelette praline. Que du bonheur, le choix est difficile…
Pour nous faire patienter, en attendant la réouverture des établissements annoncée et tant attendue, Thomas Perre, vous l’aurez compris, nous reçoit comme des rois en son comptoir béni des dieux. Car, non, le loup n’est pas pendu ! Il est tapi, il attend son heure. Il aiguise ses couteaux, il est en pleine forme. Pour l’instant, il vous reçoit, pour des plats à emporter, en fin de semaine, le jeudi et le vendredi midi ; les commandes se font la veille à partir d’un choix de propositions bien senties que vous trouverez sur le lien Facebook ci-dessous. Plus tard, mais bientôt maintenant, l’établissement se remplira à nouveau, les verres et les boules claqueront comme jamais, les conversations endiablées et le vrombissement des Vespa(s) et des voitures de collection se feront entendre jusque sur la place Bellecour. Et le loup rugira, car il a faim, très faim…